vendredi 30 mars 2007

Aoste, sa vallée, ses portes, ses fenetres...

Je viens de lire chez notre chère Manola un très joli article consacré aux portes. Oui, aux portes... Que l'on ouvre, que l'on ferme ou que l'on ferme pas, aux portes que des fois on s'en prend dans la gueule...Je ne connais personne d'autre qui sait comme elle, mettre en valeur des objets et des choses tout simples qui nous entourent et auxquels nous ne prêtons pas forcément l'attention. Alors Manola aime les portes, et moi, j'aime beaucoup les fenêtres. J'ai même l'impression que les fenêtres nous parlent des personnes qui se trouvent derrière elles. Il y a des fenêtres coquettes, il y en a celles qui dégagent une certaine classe et tant d'autres encore... Quand je me promène dans le centre d'Aoste, j'ai souvent "la tête en l'air". J'aime regarder les maisons avec leurs fenêtres, et j'aime regarder le ciel.Pour mes nouveaux lecteurs il faut préciser qu'Aoste est situé au centre du Val qui porte son nom. Conformément à la charte constitutionnelle - bien que l'application n'ait été effective qu'en 1970-, l'Italie est divisée en 20 régions, dont 5 (le Val d'Aoste;le Trentin-Haut-Adige; le Frioul-Vénétie Julienne; la Sicile et la Sardaigne) bénéficient d'un statut spécial leur conférant davantage d'autonomie. Les régions regroupent 95 provinces, elles-memes divisées en communes dirigées par un Maire. Ce vaste et profond sillon (Val d'Aoste) creusé entre les plus hautes montagnes d'Europe, est arrosé par la Doire Baltée, dont les affluents forment de pittoresques vallées latérales: Valtournenche, Val de Gressoney, Val d'Ayas, Val Grisenche. Au Sud-Ouest s'étend le Parc national du Grand Paradis. La ville d'Aoste est la capitale de cette région qui jouit d'une large autonomie administrative depuis 1947. Ses ressources principales sont, outre une activité propre aux pays de montagnes, le tourisme, favorisé par les tunnels de Mont-Blanc et du Grand-Saint-Bernard, ainsi que l'industrie sidérurgique. De Pont Saint Martin à Courmayeur, les villes et les villages ont conservé leurs noms français; on y parle encore la langue française et divers patois. Aoste c'est une ville très ancienne, j'en ai largement parlé dans mon article du 25 janvier 2007 "Découvrez l'une des plus petites régions italiennes..." Alors je ne vais pas me répéter, je veux juste vous montrer quelques vues de cette ville calme et accueillante comme moi, je le vois et je l'aime, avec ses fenêtres qui me font parfois rêver, ces petites étrangetés... De quoi je parle? Bah par exemple, les Valdotains ont trouvé une manière bien rigolote de décorer leurs rues pour les fêtes. En hiver, on pouvait voir des sapins de Noël renversé, à la différence de moi, c'était "pieds en l'air". Maintenant au printemps pour la fête des femmes, le 8 Mars, c'étaient des bouquets de mimosas suspendu par les racines sur des fils tout le long de la rue centrale!!! Bon, je vous laisse profiter des images d'Aoste, de sa cathédrale et je suis impatiente de savoir ce que vous en pensez...
Des fois il me suffit de sortir au balcon pour voir ça:




jeudi 29 mars 2007

FAUT-IL ETRE RICHE POUR ETRE MIEUX SOIGNE?

Je continue ma rubrique des sujets qui fachent. Après la publication de mon article sur la polygamie, j'ai eu une vague de réactions. A tel point que Clara Basteh m'a écrit en personne. Je deviens une star???!!!! (MDR!) Alors j'ai décidé de ne pas m'arreter là, et traiter des sujets qui intéressent beaucoup de gens assez régulièrement. Et bien, si je vous demande:"Faut-il etre riche pour etre mieux soigné?"... Tel était le thème de "L'Arène de France" hier soir. Au début de l'émission OUI a emporté sur NON en proportion: 82,4%/17,6%. A la fin de l'émission la proportion a un peu changé, tout en restant en faveur de OUI: 73,3%/26,7%.Qui parmi nous n'est jamais allé voir un médecin? Ou qui n'a jamais mis les pieds dans un hopital? Peut-etre pas pour lui-meme, mais pour un de ses proches? Je suis sure que 99,9% ont passé par cette épreuve, mais tous n'ont pas eu la meme chance d'etre accueilli et soigné pareillement. Déjà pour commencer, il est à préciser qu'il existe l'inégalité régionale.La densité medicale n'est pas pareille au Sud et au Nord de la France. Dans le Nord, au Pas de Calais, la situation est catastrophique du point de vue de manque des médecins et des chiffres de mortalité. Selon le lieu géographique on vit plus ou moins longtemps, vous avez deviné que c'est au Sud que l'on vit plus longtemps. Et bien sur il y a une différence entre les établissements publiques et privés. La plupart de Français vont se soigner dans des établissements medicaux d'Etat. Il y en a qui sont contents et il y en a qui ne le sont pas. Hier dans l'émission il y avait un couple de parents qui ont perdu leur fils à cause de "s'en foutisme" des urgences.Le gamin est arrivé aux Urgences avec une unsuffisance renale. On lui a fait des analyses, on lui a pris la tension et la température. Et après avoir détecté un niveau de potassium élevé (ce qui signifie une urgence médicale, si non c'est l'arret cardiaque) on l'a laissé pendant 8 heures sans rien faire, en attendant qu'un lit se libère. Tard la nuit, vu son état s'aggraver, on a commencé à se bouger, mais il était trop tard. Le gosse est décédé à midi. Alors, désolée, mais quand j'entends M. Bernard Debré, Chef du Service d'Urologie à l'hopital Cochin, dire que les soins sont pareils pour tous, j'ai un gros doute. Un autre exemple; l'écrivain Bruno de Staberath, resté tétraplégique après son accident et les 15 mois de réeducation,il entre aux Urgences avec un pyélonéphrite. Qu'est-ce qu'il retrouve là-bas? Un service débordé, un interne russe qui comprend à peine ce qu'il dit, le personnel qui n'écoute pas. Il demande de passer un scanner, inutile d'insister... Au bout du compte, sachant son état de santé fragile il passe 3 coups de fil à ses proches qui viennent l'évaquer et faire passer un scanner...La meme chose pour prendre un rendez-vous chez un spécialiste... Si vous voulez aller voir un professeur, il vaut mieux etre connu et riche. (Une journaliste a fait un testing en se faisant passer tout d'abord pour une star, et 10 minutes plus tard pour "madame tout le monde".) Autrement on vous répondra qu'il est débordé ou qu'il n'accepte que de vieux clients, qu'il ne prend pas de nouveaux clients. En plus, chez des grands spécialistes préparez-vous à payer 200 Euro pour une consultation. Vous voyez bien que l'égalité en médecine en France, comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres pays, existe, mais en théorie. Evidemment, chaque règle a des exceptions. Ainsi, la comédienne Sophie Darel est restée très contente des soins médicaux publiques qu'elle a reçu suite à son cancer du sein en 1994, et plus tard celui de l'uterus. Elle raconte qu'elle s'est fait opérer dans une clinique et ça a été prise en charge par la mutuelle, mais elle reconnait qu'il est plus facile d'obtenir un rendez-vous chez un spécialiste quand on est connu. Là, il faut remarquer, chers lecteurs, que meme s'il y a en France 8% de gens qui n'ont pas de mutuelle, c'est quand-meme un sacré support pour ceux qui l'ont! Et je dois vous dire que par exemple chez nous en Ex-URSS ça n'existe pas. Mais une petite remarque: La médecine d'Etat est gratuite! Mais tous les médicaments sont payants, sauf pour les gens indicapés.Si vous avez besoin de voir votre médecin traitant ou un spécialiste, vous devez appeler le centre de prénotation le matin, et vous aurez votre rendez-vous le jour meme. Sauf pour les dentistes. Pour se faire soigner les dents gratuitement il n'est pas toujours facile d'obtenir un ticket de prénotation le matin pour après-midi. Mais les dentistes privés ne coutent pas trop cher, alors on y vas volontier. Pour les analyses du sang ou de l'urine, vous récupérez vos résultats le jour d'après, et c'est gratuit aussi. Les Urgences ça n'existe pas non plus!!!Il n'existe pas un service où on met tout le monde avec n'importe quelle maladie pour attendre des heures un soin nécessaire. Si vous appelez une ambulance, et le médecin considère que votre etat de santé est trop grave pour vous laisser chez vous, on vous emmène à l'hopital et après un quart d'heure de formalités administratives vous etes placé dans un service qui correspond à vos nécessités.Il a un médecin qui déscend vous chercher une fois vos formulaires remplis.Ah oui, les maladies nosocomiales n'existent pas non plus. C'est en France que j'ai appris pour la première fois ce que c'est. En Italie la visite chez votre médecin traitant est gratuit, sauf s'il vient à votre domicile. C'est lui qui vous envoie voir tel ou tel spécialiste ou faire tel ou tel examen. Pour cela il faut se rendre à l'hopital pour réserver ce dont vous avez besoin. Parfois, pour passer une radio ou EMG, ou voir un spécialiste, vous devez attendre 2-3, meme 4 mois. Tout cela est payant, mais en meme temps avec votre déclaration d'impots au mois d'avril, vous présentez tous vos dépenses médicaux (médicaments compris) et vous etes remboursés à 100%.La première visite chez un spécialiste coute un peu plus cher (36 Euro) que les visites suivantes (entre 14 et 22Euro).Il y a des spécialistes qui consultent en privé, et là ça coute entre 100 et 150 Euro, mais le délais d'attente est minimum. Comme partout, il y a des médecins plus ou moins gentils et agréables, les infirmières plus ou moins dévouées. Bizarrement, 1 Français sur 2 est pret à faire sa valise pour aller se soigner dans un autre pays (par exemple les soins dentaires ou la chirurgie esthétique).Hier Omar Harfouch a raconté comment ça se passait , les soins dentaires pour sa fille de 12 ans. Comment elle avait du mal à obtenir un rendez-vous pour son appareil dentaire, et comment ça a changé quand le médecin l'a revue avec son père...L'appareil dentaire est devenu invisible, et c'est elle qui fixait ses rendez-vous, pas mal, non? Et les Italiens, surtout ici en Vallée d'Aoste, étant proches de la frontière, vont voir des spécialistes français!8% de Français reconnaissent qu'ils ont été sollicités de donner au-dessous de la table ou payer un pot de vin à un médecin. Détrompez-vous, ça existe partout.
Une tout à fait autre chose c'est la question des personnes agées. Savez-vous qu'en 2020 le nombre de personnes agées va augmenter en France de 40% et qu'un enfant sur deux qui naissent aujourd'hui, atteindra 100 ans!!! J'ai été obligée à une époque de rendre quelques visites chez un ami dans une maison de retraite en Normandie. Mon Dieu!!! C'est pitoyable!!! J'ai eu l'impression que les familles se débarassent de leurs parents ou grands-parents comme d'un poids, sans se soucier ce qu'ils deviennent là-bas. D'ailleurs la canicule de 2003 n'était pas une confirmation de cela? J'ai trouvé ça scandaleux! Chez nous en Ex-URSS comme dans certains autres pays, il y a (je ne peux pas dire un culte, mais...)un grand estime envers les personnes agés. (Mon chéri m'a raconté qu'au Nigéria, quand il y a un vieux qui meurt, il est enterré comme un Roi, et quand il y a un gosse qui meurt, personne ne s'en préoccupe, car il est considéré qu'il a vécu peu, et n'a pas laissé de trace dans cette vie).Alors chez nous, les slaves, on n'abandonne pas nos proches agés. On les garde avec nous, chez nous, ou s'ils préfèrent rester chez eux, on leur rend des visites chaque week-end ou meme en semaine pour ceux qui n'habitent pas loin, pour s'occuper d'eux.D'ailleurs il y a très peu de maisons de retraite. Et là vous risquez de trouver 99% de personnes qui n'ont point de famille. Et il n'est pas très répandu de s'éloigner du lieu où habite toute la famille. Chez nous on cherche le boulot où on habite, et pas vice-versa! Dans cet élément, je m'y retrouve un peu en Italie. Pour les Italiens, la famille c'est sacré. Et les Italiens essaient de garder leurs proches près d'eux. Quand'il y a par exemple, 2 frères qui ont un père très agé, qui vit à coté, alors ils vont le voir à tour de roles chaque jour pour lui porter à manger et s'occuper de lui. D'autres familles engagent des femmes étrangères (roumaines, moldaves, ukrainiennes) comme "badante" pour qu'elles s'occupent de la personne agée et de son appartement.Ca ne les empèche pas d'aller voir leur proches 3-4 jours par semaines pour vérifier s'il n'y a pas de maltraitance et porter à manger quelque chose de différent.C'est pourquoi, hier, quand j'ai écouté M. Jean-Charles Escribano, l'auteur du livre "On achève bien nos vieux", où il parle des victimes de négligence et de maltraitence dans les maisons de retraite en France, j'ai eu des boules pour ces pauvres gens et honte pour leurs enfants. Un manque d'hygiène, le tutoiement, impensable!!! Si les gens qui y travaillent, ne le supportent pas, ils n'ont qu'à changer du métier! Car ce ne sont pas les personnes agées qui ont perdu leur dignité,c'est le regard des gens qui les entourent les rend indignes. Difficile à dire ce qui est mieux: rester seul à la maison , faute des moyens, ou finir sa vie entouré de gens, mais qui vous traite comme un chien. Vue l'etat des choses, je comprend que tout le monde voudrait vivre longtemps, mais personne ne voudrait etre vieux.Alors pour terminer mon article, je répond affirmatif à ma question. Oui, dans la plupart de cas il vaut mieux etre riche pour etre mieux soigné et meme... pour mourir dignement. Mais j'ose espérer que les choses vont changer, quand les gens vont comprendre, que l'on donne un mauvais exemple à suivre à nos enfant, en abandonnant nos proches agés; et que nos enfants risquent de reproduire nos modes d'agir sur nous-memes plus tard...

mercredi 28 mars 2007

C'EST QUOI L'AMOUR?

































ET POUR VOUS, C'EST QUOI L'AMOUR?
Laissez-moi vos commentaires à ce sujet:























mardi 27 mars 2007

EN QUOI AURAIS-TU ETUDIE SI TU EN AVAIS EU LA POSSIBILITE?

Je suis tombée sur cette question chez Manola. Et elle m'a renvoyé dans mon passé, dans mon pays d'origine qui est l'Ex-U.R.S.S. Les moeurs naissent du passé. L'évolution d'un peuple naît de son histoire. C'est pourquoi, je ne renie jamais mes origines, mais au contraire j'en suis fière. Manola est née sur une île, un petit coin de paradis, où tout prédispose au repos et au plaisir. Moi, je suis née en Biélorussie, un coin de la planète avec un climat assez sévère, en plus à l'époque de Brejnev, quand les gens ne savaient pas trop la notion du repos, ni de voyages... Tous, on a été derrière un rideau de fer. La propagande communiste était très forte. Pour "le plaisir" on donnait aux gens des morceaux de terre dans le périphérique de grandes villes, nommés "DATCHA". Ça donnait l'impression de devenir plus riche, on partait pour les vacances à la datcha. On faisait parfois des chachlik, on faisait la bringue, mais le reste du temps on bossait "cul en l'air", en arrachant les mauvaises herbes, en plantant des légumes, des fleurs, sans avoir du temps pour monter la tête et regarder le soleil. Il existait même une blague dans ce genre:
"Il y a un homme et une femme qui se rencontrent au marché. Ils se regardent et se posent la question où ils pouvaient voir l'un l'autre? Après un quart d'heure de recherches infructueuses l'homme dit à la femme de se pencher en avant. L'autre étonnée ,exécute quand-meme. L'homme sourit et dit: "Bonjour ma voisine de datcha!".
Une toute autre politique était menée par rapport au travail et aux études. Je m'en souviens très bien, déjà à 7 ans, la maîtresse à l'école nous disait que pour ceux qui veulent balayer les rues quand ils seront grands, il suffira d'apprendre à lire et à écrire. (Là d'ailleurs j'ai été fort surprise quand j'ai vu pour la première fois les statistiques sur les enfants français qui quittent l'école sans apprendre bien lire ou écrire!!!)Mais comme personne ne voulait aller balayer les rues, alors tout le monde était en compétition et essayait de faire de son mieux pour avoir de meilleures notes possibles. Autrement dit, on nous disait:"Veux-tu des perles? Plonge dans la mer!"J'aimais bien étudier, mes parents ne m'ont jamais forcé à faire mes devoirs. De leur retour du boulot le soir, ils avaient qu'à contrôler ce qui était déjà écrit dans les cahiers ou appris par coeur. J'ai été vraiment très sage et je voulais qu'ils soient fiers de moi et de mes résultats scolaires. Bizarrement l'idée de ce que je voudrais faire en futur m'est venue à l'âge de 11 ans, lors de ma première leçon de français. Ce qui est encore plus bizarre, c'est qu'elle ne m'a jamais quitté. A partir de 11 ans je savais que je voulais apprendre des langues. Alors j'ai tout fait pour ça. Il est à préciser qu'en Ex-U.R.S.S. tous les diplômés avaient une garantie d'emploi de 3 ans après l'Université, c'était obligatoire en même temps, ou autrement dit, c'était le prix à payer à l'Etat pour les études supérieures gratuites pendant 5 ans et pour la bourse que l'Etat nous payait (plus ou moins élevée-ça dépendait de nos résultats).On était en quelque sorte rassuré par nos diplômes et surs de notre avenir. C'était différent par rapport à aujourd'hui, quand l'Avenir se présente comme un fantôme aux mains vides qui promet et qui n'a rien. Alors vous comprenez qu'il y avait un grand intérêt d'être le meilleur!!! Et puis, seulement les étudiants qui réussissaient avoir le diplôme rouge, pouvait choisir, où travailler pendant 3 ans. J'ai réussi après l'école à rentrer à l'Université linguistique à la faculté de français, avec l'anglais comme deuxième langue.(Même si la jurisprudence et le journalisme me tentaient aussi beaucoup à 17 ans). 5 ans plus tard, je quittais mon Université avec un diplôme rouge (=mention très bien) qui me donnait la possibilité d'exercer le métier du professeur des langues étrangères et interprète. Au total je parle 5 langues: russe, biélorusse, français, anglais et italien. J'ai plutôt réussi ma carrière quand je vivais de l'autre coté de "la barrière". J'ai eu des jobs passionnants...J'ai rencontré des gens intéressants et intelligents. Mais maintenant, en vivant à l'étranger, ce n'est pas toujours le cas. Quand j'ai vécu en France, j'ai été quelqu'un sans profession, car tous les Français parlent français. Logique, non? Quant'à mon anglais, les directeurs des entreprises préfèrent toujours un moyen employé Français au meilleur étranger. Bon, en Italie, j'ai un peu plus d'ouvertures, mais ce n'est pas toujours évident non plus. Mais je ne me pleins pas, je suis heureuse malgré tout.
Pourquoi je raconte tout ça? Bah, parce qu'à mon avis, il n'est pas suffisant d'être volontaire et motivé dans la vie, d'apprendre beaucoup; faire de grandes études; avoir une tête - boite à projets; il faut aussi un peu de chance et apprendre à relativiser les choses, ce que nous ne savons pas faire étant jeunes. Et il ne faut pas surtout oublier que c'est avec nos petits talents ordinaires, qu'on parvient à être extraordinaire!
Je regarde les ados d'aujourd'hui. Il y en a beaucoup qui changent d'avis chaque année. Ma fille à l'âge de 4 ans voulait être une caissière au magasin, car elle pensait que tout le monde allait lui donner de l'argent. Plus tard, elle voulait être l'institutrice. Encore plus tard, professeur d'école. Maintenant, elle dessine très bien à point de participer aux concours différents, et elle écrit des poésies en russe et en anglais. Elle dit qu'être designer en informatique ça la tente. On va voir combien de fois elle va encore changer d'avis...

Salade "Vinaigrette".

Aujourd'hui, chers visiteurs, je vous propose une nouvelle recette de chez-moi.Un plat typiquement russe avec un nom typiquement français "SALADE VINAIGRETTE".Mais il faut noter que c'est justement la sauce "vinaigrette" qui est la grande absente de cette salade! L'ingrédient principal et incontournable de la "vinaigrette" est la betterave, les autres composantes peuvent varier. Je vous propose une recette classique de "vinaigrette aux légumes"que je préfère aux autres.Pour la préparer il vous faudra pour 4 personnes les INGRÉDIENTS suivants:
2 betteraves cuites moyennes;
3 pommes de terre cuites moyennes;
2 carottes cuites;
1 oignon (pas obligatoire!);
150 gr de choucroute nature (non cuite);
6 cornichons aigre-doux moyens;
1 boite de petits pois (ou de haricots blancs);
sel, poivre, l'huile de tournesol ou d'olive.
PRÉPARATION:
Coupez les betteraves, les pommes de terre et l'oignon en petits cubes. Coupez très finement les cornichons et les carottes.Egoutez la choucroute et les petits pois. Mélangez tous les légumes ensemble. Salez, poivrez;mettez au frigo pour une heure. Avant de servir assaisonnez avec l'huile de tournesol (pas trop pour ne pas altérer le goût!).
Et bonne dégustation!

lundi 26 mars 2007

Pourquoi les fêtes se terminent aussi vite???!!! Il ne faut pas grand chose pour être heureux quand il y la possibilité de passer un peu plus de temps ensemble...n'est-ce pas? En tout cas, pour moi ça marche comme ça. Mais la vie, elle fait tout pour nous mettre des bâtons dans les roues, en nous donnant un minimum de temps pour profiter l'un de l'autre. Alors moi, je profite!!! Hier on s'est fait un petit restaurant et on a mangé chinois. J'adooooooore! C'est léger, beaucoup de goûts inconnus pour nos papilles...Voilà ce que c'était:
Involtino primavera et Crostino con Gamberoni
Ravioli di gamberi e carne al vapore


Riso Cantonese
Spaghetti di riso piccanti
Pollo con mandorle
Gamberi ai colori
Anatre alle spezie
Gelatto fritto
Et après, j'ai fait un petit gâteau de Titeza avec plein de trucs dedans et décoré pour l'occasion, et oui, chez nous après certain age, chaque nouvelle année on fete 18 ans!!!

Pour ta recette et pour tes mots gentils