jeudi 31 janvier 2008

JE SUIS ABSENTE JUSQU'A LA SEMAINE PROCHAINE.

mercredi 30 janvier 2008

Un moment inoubliable...

Et oui, je n'ai peut-etre pas encore suffisamment grandi, mais j'ai pris un énorme plaisir ce jour-là..., une vraie gosse émerveillée... Vous comprendrez pourquoi quand vous verrez la dernière photo. D'ailleurs, je vous lance un défit très facile : Où ça s'est passé?




mardi 22 janvier 2008

Ca re-fonctionne!!!

La preuve, c'est que j'ai enfin réussi à poster la deuxième partie de mon récit sur le Carnaval d'Aoste, avec plein de photos, comme vous l'aimez, mes chers lecteurs... Vous pouvez le lire juste au-dessous de cette annonce.

mercredi 16 janvier 2008

Ouverture des Carnavals de montagne (2ème soirée).

Je vois que vous avez aimé mon récit sur la magie de "Bottega dei sogni". Mais ce serait injuste de ne pas vous présenter d'autres groupes qui ont fait un long chemin jusqu'à la Vallée d'Aoste pour participer à cette édition 2008. Samedi, le 12 janvier, nous avons assisté à la présentation des groupes invités. Le premier groupe qui nous a raconté l'histoire de son carnaval et présenté les personnages principaux venait d'Evolène en Suisse. Et oui, il n'y a pas que des banques en Suisse... Il faut reconnaître que leur récit a été très détaillé et précis, comme une montre suisse; en français, mais ça m'a fait penser à cette expression "Il n'y a pas de feu au lac". La présentatrice a été hyper lente, et d'autres groupes ont eu beau à faire des signes et montrer leur impatience, ils n'ont pas débarrassé le plancher tant qu'ils n'ont pas fini leur spectacle. Ce sont les "Peluches" qui jouent le plus grand rôle au carnaval évolénard. Ils portent des masques en bois peint, dont certains représentent des têtes de chats, de renards, de tigres ou de loups, rarement une figure humaine. Ces visagères sont sculptées par des artisans de la région, parfois par ceux-qui les porteront. Elles constituent de véritables chefs-d'oeuvre. Nous avons pu assister à la démonstration de fabrication d'un de ces masques par un artisan-sculpteur d'Evolène. Les Peluches sont habillés de peaux non tannées de mouton, de chamois, de renard ou de marmotte. Je ne vous dis pas l'odeur qu'ils ont apporté avec eux dans la salle..... Elles sont munies d'une sonnette de vache, qu'elles secouent à l'approche d'une victime! Et comme les spectateurs ont été nombreux, mais les Peluches aussi, nous avons eu mal aux oreilles. Deuxième personnage évolénard haut en couleurs, c'est "l'Empaillé" (ou le Géant). Les Empaillés sont revêtus de sacs de jute emplis de paille, qui leur donnent un aspect monstrueux. Leur visage est également recouvert d'un masque. A la main ils portent un balai de riz. Trois hommes nous ont montré directement sur la scène, tous les étapes de "fabrication" de l'Empaillé". Franchement, il ne faut pas être allergique à la paille, ni à la chaleur... Je me suis imaginée là-dedans avec ma peau "d'aristocrate".... Brrrrrrrrrrr.... Troisième représentant (ou le groupe de représentants) du carnaval évolénard ce sont les "Maries". Ce sont mes préférées. Ce sont les hommes déguisés en femmes, des Madames "sans-gene", coquettes et malicieuses, qui ont un but précis pour le carnaval - "faire connaissance avec un homme". Et en plus les Evolénards nous ont présenté le groupe folklorique "L'Arc-en-ciel". Autrefois, toutes les régions de Valais avaient leur propre costume traditionnel. Celui d'Evolène, sans etre totalement différent des autres costumes valaisans, démontre un type tout-à-fait original. Le costume de fête traditionnel féminin c'est la robe et le corsage dune seule pièce, en riche drap bleu sombré et l'attache du tablier est de couleur, avec prédominance de rouge et ornés de dessins ou fleurettes brodées. Du velours enveloppe la jupe à la taille. Le costume masculin consiste en un pantalon de couleur brun marron, un paletot de drap de même couleur, avec col de velours bleu sombre (même couleur que pour les femmes). Malgré la lenteur, qui a obligé tout le monde de faire une pause pour la remise des cadeaux aux invités par notre jeune Reine, le spectacle a été très beau. La pauvre, elle a failli finir "en cadeau" elle-meme... Deuxième participant de cette soirée s'appelle "Crystalguggen" de Ménière en Suisse. C'est une équipe très jeune et dynamique qui a l'année dernière ses 10 ans d'existence. C'est une équipe de copains aimant le carnaval et surtout la musique. Ils jouent des mélodies qui vous donnent la che et remontent le moral. Leurs costumes sont somptueux et réalisés pour leurs 10 ans sur le thème des Incas. Quoi dire de plus - un pur moment de bonheur. Troisième invité - le groupe carnavalesque de Schignano. Il est à préciser que leur carnaval raconte l'histoire de Schignano et de l'immigration. Leurs personnages principaux sont: le "Bello" ("Beau" et riche), c'est celui qui a beaucoup d'argent pour rester au pays. Ça se voit d'ailleurs sur son physique car il est bien gros, bien nourri. Il est habillé avec des dentelles, des bijoux, des fleurs. Il y a la "Ciocia". C'est la femme du "Bello", elle travaille beaucoup pour son mari. Il y a aussi le "Brutto" ("Laid" et pauvre). C'est celui qui est obligé de partir travailler à l'étranger pour nourrir sa famille. En principe, il a une valise, mais une valise vide. Sans oublier les "Sapeurs" et le "Segurtà", et surtout le "Carlisep" qui personnifie le carnaval et qui est brûlé par les conscrits le soir du mardi gras. Et bien sur, c'est la fanfare ou la "Banda" qui guide le cortège dans le village. Mais tout cela je vous montrerai dans mon prochain post. Nous avons également fait connaissance avec un groupe français. Je ne vous dis d'où ils viennent, à vous de le deviner. Je suis sure que ce sera un jeu d'enfants pour vous. Chez eux, il y a le "Pompiérac" avec un outil qui lui sert pour attraper des saucisses suspendues très haut. Il y a aussi un "mi-homme mi-femme", il y a un personnage en veste rouge et muni d'un sabre très dangereux. Il est à remarquer qu'au début ce ne sont que des jeunes hommes célibataires qui ont pu participer au carnaval, (leurs grelots et coups de batons servent à écarter l'hiver) mais depuis une trentaine d'années des jeunes filles ont été intégrées aussi. Nous avons pu profiter de beaux costumes, ils ont présenté quelques danses dont une humoristique "La danse du barbier". Sans oublier encore un personnage qui est l'Ours. A vrai dire, c'était mi-ours, mi-bouc, énooooorme, et qui embêtait le public malgré la laisse de son dompteur... Une autre "Bande" très bruyante, vêtues en couleurs "perroquets" qui a derrière ses épaules 25 ans d'activité "Percuss Band" nous a fait bouger aux rythmes de leurs instruments. Et la cerise sur le gâteau - les représentants du carnaval historique de Bibbiena (Arezzo) en Italie. Ce sont les "Sbandietori" qui ouvre "le bal". Leur carnaval est basé sur une belle légende qui vient du Moyen Age, plus précisément 1337. Et eux, ils jouaient le role de notre téléphone. Leur fonction était "aller d'une ville (ou village) à l'autre et annoncer des nouvelles". A cette époque, comme partout, Bibbiena a été divisé en deux quartiers: celui des "Piazzolini"où il y avaient de beaux palais des riches et celui des "Fondaccini" , un quartier populaire où habitaient des artisans et où il y avaient de très belles filles, surtout une blanchisseuse Bartolomea, dite "Mea", à la chevelure brune et aux formes sculptées, promise en épouse au tisseur "Cecco". Un jour la belle Mea, allant porter la lessive au chateau, a croisé le jeune Tarlati, le fils du comte Piero. Les deux jeunes gens ont lié une conversation et une idylle est née entre eux. Le tisseur a appris la nouvelle et tout le quartier des "Fondaccini" s'est lever pour protester et le soutenir. Le vieux comte Tarlati, un homme sage, pour éviter des désordres et des dégâts plus importants à son peuple, a lancé un appelle aux deux camps, en demandant tout le monde de venir au centre du village. En présence de tous les gens du village, il a rendu Mea au quartier "Fondaccio" et à son Cecco, en mettant ainsi fin à tous les désaccords. En signe de jubilation a été brûlé "Il Pomo" de la paix, avec les chants, les danses et une abondante consommation des boissons. En mémoire de cet événements et de certains d'autres entre la légende et l'histoire, chaque année, le dernier jour du carnaval, à Bibbiena, on brûle soi-disant le"Bello Pomo". En espérant que vous avez passé un moment agréable en suivant avec moi cette soirée entitulée "A la découverte des carnavals de montagne", je vous invite à lire et regarder la suite de cette cérémonie d'ouverture qui s'est terminée avec un défilé des groupes invités et valdotains dans les rues d'Aoste et sur la place devant la Mairie.