mercredi 29 août 2007

Poulet au coca-cola.


Je vous ai promis de partager avec vous cette recette que j'avais trouvé sur un des blogs culinaires que je visite de temps à autre. Je l'ai un peu modifiée, car dedans il y avais des pommes de terre, et moi, j'ai préféré servir ce plat avec du ris. Je vous conseille vivement cette recette, car elle est très rapide, et ceux qui aiment "sucré-salé" et "agro-dolce" vont apprécier. Mon mari était sur ses gardes en pensant que coca-cola va faire un poulet presque caramélisé... Pas du tout! Je n'ai eu que des compliments. Alors, comme il y avait du monde à la maison, j'ai acheté un beau poulet, bien gras. Cela m'a permis de ne pas utiliser du tout d'huile d'olive (comme c'était prévu dans la recette d'origine). J'ai découpé mon poulet en morceaux et je l'ai fait dorer de deux cotés dans un fait-tout avec deux gousses d'ail et 3 oignons grossièrement hachés. Pendant ce temps j'ai mélangé 250ml de ketchup piquant (une sauce piquant aux légumes , genre CHILI, peut aussi faire l'affaire) avec 1 litre de vrai Coca-Cola. J'ai versé ce mélange sur les morceaux de poulet et j'ai laissé bouillir pendant 15 minutes environ. Après j'ai ajouté dans mon fait-tout un poivron vert coupé en lanières, ainsi qu'un petit piment finement haché, sel, poivre noir, une pincée de feuille de laurier moulue en poudre. Et j'ai laissé mijoté sur un feu doux pendant 50 minutes. C'est prêt, servi avec du ris... Bonne dégustation. Si vous n'aimez pas le goût piquant, rien ne vous oblige de mettre dans la préparation le piment, ainsi que vous pouvez utiliser le ketchup basique. Donnez-moi des nouvelles, si vous essayez cette recette.

lundi 27 août 2007

"Féhta dou Lar" à la valdotaine...

La fin de l'été et le début de l'automne en Vallée d'Aoste sont consacrés aux fêtes soit disant dégustatives... La fête de la pomme de terre, la fête de mamelle de vache, la fête de la bière, la fête de la pomme, la fête du raisin etc, etc. Presque tout "ce qui se mange" a sa fête... Et chaque village a sa spécialité à lui. Dimanche dernier nous avons eu du monde à la maison: ma belle-soeur avec son mari sont venus passer un week-end avec nous. J'ai fait de mon mieux pour les gâter avec ma cuisine internationale, on a mangé plein de trucs inconnus pour eux: borchtch ukrainien, salade aux champignons secs, poulet au coca-cola (je vous en donnerai la recette plus tard), ravioli au jambon, aux épinards et mozarella, des fromages avec la marmelade de figues, "panna cotta" au dessert...Samedi juste à coté de chez nous il y avait la fête du quartier. Les artistes amateurs ont gâté le public avec leurs talents de chanteurs, d'imitateurs, de danseurs... L'ambiance bon enfant, où les gens se croisent, discutent, boivent un verre ensemble, chouette! Dimanche, on a décidé d'emmener nos hôtes à la fête du......LARD!!!!! Je sais, je sais, invendable en France, du pure cholestérole .... Peut-etre, mais les valdotains en raffolent! Et je serais malhonnête, si je disais que je n'ai jamais goûté, car chez moi en Biélorussie, nous aussi, on mange beaucoup de lard. Même si je n'ai jamais été une grande amatrice, mais de temps à autre me vient envie de manger un morceau de pain noir avec un peu de lard finement coupé dessus, accompagné d'un concombre salé dans un bocal à la recette de ma maman. Et des patates cuites à l'eau, accompagnées des petits morceaux de lard et oignons à la poêle, c'est si bon... Alors voilà, on est allé à la fête du lard! Ça se passe chaque année dans la basse vallée, dans le même village qui s'appelle ARNAD. La fête a aujourd'hui la renommée nationale. Et le lard d'Arnad a bien sa place en tant qu'un délicieux hors-d'oeuvre. Mais je serais incapable d'avaler en hors-d'oeuvre un morceau de pain avec du lard salé couvert du miel, beuurk...Une grande particularité du lard d'Arnad est due à l'alimentation des cochons, qui exclut les aliments artificiels ( les fermiers n'utilisent que les châtaignes et des légumes (patates, mais) ) et à un mode spécial de le faire affiner, (en utilisant la saumure et des arômes qu'ils trouvent dans leur coin, tels que l'ail, le romarin, le laurier) et conserver dans des récipients fabriqués d'une manière artisanale en bois de châtaignier, dénommé "doil". Ce lard a un goût salé, riche en arômes, avec une saveur qui rappelle les herbes utilisées dans le mélange pour la saumure. Mais le lard n'est pas unique protagoniste de cette fête. On peut déguster et acheter également d'autres produits des producteurs locaux: du saucisson, du miel, du vin, du beurre, du pain, des biscuits, du génépi , de l'huile de noix,etc, etc. La foret locale se transforme en une immense cantine.Pour les tous petits il y avait un atelier de peinture sur visage, une petite ferme... Pour les adultes, à part la dégustation et la consommation, il y avait un peu de musique, et le soir tombé - une "discothèque" aux ritmes des années 70-80. Les gens d'ici adorent ces fêtes, moi, sincèrement je me suis un peu ennuyée, peut-etre parce qu'on est parti là-bas après avoir bien mangé...

jeudi 23 août 2007

Japon - Italie.

Comme je vous ai déjà dit, samedi dernier, nous sommes allés assister à un match amical de rugby entre le Japon et l'Italie, en vue des préparations pour le coupe du monde. L'ambiance a été festive. On hésitait qui supporter au début, mais tout compte fait, vu tous ses supporters, si patriotes, on s'est senti "presque Italiens". On est arrivé une heure en avance pour voir un peu l'entraînement des équipes. Et puis le jeu a commencé. Deux drapeaux, deux hymnes, tout le stade qui chante "Fratelli d'Italia". Ce cri de ralliement des patriotes italiens pendant les guerres et les révolutions de 1848-1849 est devenu, depuis 1946, l'hymne de la République italienne et le "Chant des Italiens". Le jeune âge (22 ans) de son auteur Goffredo Mameli, chantre de l'indépendance et de l'Unité italiennes, explique en grande partie l'enthousiasme, l'idéalisme et le lyrisme de ce beau poème. Et c'est parti pour le show!!! Entre nous, les Italiens se sont montrés supérieurs dès premières minutes du premier "part-time". Ils ont marqué dès la troisième minute. Les petits japonais avaient eu beau montrer leurs muscles devant nous dans ma salle de gym, à moins que c'étaient nos "coach" qui ont joué aux provoc' cela n'a pas suffit pour résister à l'équipe italienne. On a eu quand-meme plusieurs beaux moments. Et il faut reconnaître que quand l'audace et la force ont été du coté des Japonais, nous n'avons pas entendu des hurlements ou des sifflements des Italiens. Ils ont applaudi. La classe... Le premier part-time s'est terminé avec le score 22:7 en faveur des Italiens. Et évidemment, le deuxième part-time n'a pas fait de surprise. Les Italiens ont remporté ce match 36:12!!! Et malgré tout, je ne les voie pas représenter un danger pour les Français au mois de septembre, s'ils doivent jouer contre la France. Qui vivra verra.