mardi 30 octobre 2007

MES CHERS LECTEURS!
jE DOIS VOUS ANNONCER QUE MON BLOG RESTERA SANS SA PROPRIETAIRE PENDANT UNE SEMAINE. jE PARS CHERCHER MON INSPIRATION, J'EMMENE MON CERVEAU EN VACANCES. OUI-OUI, LUI AUSSI, IL A BESOIN DU REPOS. EN ATTENDANT DE VOUS RETROUVER TOUS EN BONNE SANTE ET DE BONNE HUMEUR LA SEMAINE PROCHAINE, JE VOUS SOUHAITE ET JE VOUS DIS:

lundi 29 octobre 2007

Souriez, vous etes filmés!!! (Vol.3)

Aujourd'hui, je veux vous présenter quelques blagues russes où apparaissent les Tchouktches. Ces blagues sont l'équivalent des "blagues belges" en France. Il s'agit d'un peuple de Sibérie Orientale dont le mode de vie traditionnel semi-nomade est étroitement lié aux rennes (leur nom signifie "propriétaires de rennes"). La région où ils habitent est la Tchoukotka. Dans les dialogues, leur phrase débute souvent par "pourtant", un peu comme le "une fois" des blagues belges; parfois ils parlent d'eux-memes en 3ème personne singulière...
1. Tchouktche arrive dans son campement, de retour de Moscou, et explique aux autres: - Pourtan
t, Tchouktche était à Moscou, Tchouktche est devenu très intelligent! Tchouktche a appris qu'en fait Karl, Marx, Friedrich, Engels, c'est pas quatre personnes, mais seulement deux!!! Et "VivelePartiCommuniste", c'est pas une personne du tout!.

2. Tchouktche demande à sa femme:
-Pourquoi est-ce qu'o
n dit que nous sommes comme ça? (il tape sur du bois dur)
-On frappe,-dit sa femme.
Et le Tchouktche réa
git:
-Re
ste assise, je vais ouvrir. 3. Un Tchouktche s'est marié avec une Française. Quelque temps plus tard, on demande au Tchouktche:
-Comment ça va, la famille?
-Bof, Tchouktche a d
ivorcé...
-Pourquoi?
-Elle est trop s
ale... Elle est obligée de se laver tous les jours! Vous avez aimé? Et bien, les voilà encore quelques-unes pour bien démarrer votre semaine de vacances!

4. ...Et voilà, il est devenu Président. Les journalistes se précipitent:
-Monsieur le Président, vous connaissez l'Europe, vous y avez véc
u longtemps. Il y aura-t-il une différence entre votre démocratie et la démocratie occidentale?
-Je vais vous decevoir: la différence
sera minime, comme entre les deux chaises. Une chaise normale et la chaise électrique. 5. Les soldats s'entrainent à monter et à démonter leurs armes dans une caserne. -Des questions?
-Affirmatif, camarade sous-lieutenant! Pourquoi est-ce qu'on peut monter et démonter une mitraillette, mais pas un homme?
-Question comprise, je réponds. Imagine, Philipenko, que tu t'es démonté et tu t'es couché pour dormir. L'alarme sonne. Tu te lèves d'un bond, tu te montes, et en te trompant tu te mets le derrière à la place de la tete. Résultat: le chapeau ne te va plus, la vareuse ne se ferme pas, tout le monde crie "Hourraaaa!", et toi? 6. -Que faisait votre usine avant la perestroika?
-Elle fabriquait les chars d'assaut.
-Et maintenant?
-Et maintenant, on fabrique des landaus pour enfants.
-Et les gens achètent?

-Oui. Il y a juste quelques mamans capricieuses qui prétendent qu'il n'est pas commode de sortir les bébés par la tourelle...

7. -Papa, le prix de la vodka augmente, maintenant tu vas boire moins! - dit la petite fille à son père.
-Mais non, fifille, c'est toi qui vas manger moins...
8. Un juif et un Ukrainien sont dans le meme compartiment. C'est l'heure de manger. L'Ukrainien sort un gros bout de lard, une miche de pain, un oignon et une bouteille de vodka, et commence à manger. Le juif sort une queue de hareng et commence à le sucer, l'air pensif. L'Ukrainien lui demande tout en machant:
-On dit que les juifs sont riches et intelligents, et toi, tu manges une queue de poisson minable?
-C'est parce qu'il y a beaucoup de phosphore dans le poisson, c'est bon pour le cerveau, ça nous rend i
ntelligents.
-Ah bon, On fait l'échange?
-D'accord.
Le juif mange tout rapidement. L'Ukrainien reste longtemps à sucer la queue d'hareng, ensuite demande:
-Et tu ne m'as pas arnaqué, par hasard?
-Oh, tu vois! Le phosphore commence à agir!

jeudi 25 octobre 2007

Briançon, cité de Vauban.

Hier, je me suis plongée dans mes archives photos, pour les "dépoussiérer" un peu. Je me suis rendu compte que je ne vous ai pas encore parlé de notre voyage, que nous avions fait au mois d'août de l'année dernière à Briançon. Disons, que ce n'était qu'une courte visite, car nous étions sur la route qui mène de l'Italie en France. Et la première grande ville que nous traversions, c'était justement Briançon. Depuis l'époque romaine déjà, Briançon est synonyme de fortifications, et l'on sait qu'aux XIIème et XIVème siècles, au sein du Dauphiné, la ville avait une allure de place forte: des murailles cernaient la cité. Les vallées et les cols qui servaient avant tout aux commerçants et passant de tout poil, recevaient aussi la visite de gens d'arme venus guerroyer. Sur les lieux stratégiques dominant ces voies de passage, ont alors été construits des fortifications censées protéger de ces intrusions. Mais c'est au XVIIème, après les attaques des Savoyards, que Vauban initia un plan de protection de la ville et lui donna sa physionomie si particulière que l'on voit encore de nos jours. A Briançon et autour, ces ouvrages sont aujourd'hui des buts de promenade et constituent la mémoire d'une époque fascinante. Ils témoignent de l'architecture dont Vauban fut le roi. La cité de Vauban, avec son fort du château close depuis XIVème siècle a connu plusieurs phases de fortifications. Percée de portes, flanquée de bastions, l'enceinte urbaine a été modernisée tout au long des siècles pour résister aux nouvelles techniques d'assaut. Si Briançon est un territoire passionnant pour explorer le Patrimoine Vauban, elle est aussi un point de départ pour des randonnés nature parmi les plus belles. Moi, je regarde la montagne plus souvent du bas de notre vallée, mais je m'imagine les sensations des gens qui osent aller chatouiller l'univers de la Haute montagne!!! Il est à remarquer que le paysage briançonnais s'est dessiné non sans participation d'eau. En suivant le fil d'eau dans la ville, eaux visibles, eaux cachées, les canaux, fontaines et gargouilles se révèlent à nous. Comme vous avez compris, au Moyen Âge Briançon fut une ville commerçante et prospère. Et encore aujourd'hui on retrouve les traces de l'organisation urbaine, civile et religieuse (il y a meme la maison du Pape) de la cité au temps des Dauphins. De la Porte de Pignerol à la Collégiale, chaque quartier nous révèle une architecture et une ambiance différentes. Il faut reconnaître que nous avons eu de la chance, car nous nous sommes trouvés à Briançon au mois d'août. Et justement pendant cette période l'Association "Les régiments du passé" y a été présente. Les soldats ont fait leurs manoeuvres tous les jours matin et après-midi sur la demi-lune et dans les fossés, mais aussi remontaient la Grande Rue au rythme du tambour. J'ai cédé à la tentation et demandé la permission d'essayer leur chapeau. A vrai dire, pas très confortable... Alors, si un jour, comme nous, vous vous trouvez dans cet endroit, prenez le temps de faire le tour des remparts. Vous ne manquerez ainsi aucune des merveilles à voir à Briançon: plusieurs superbes fontaines très anciennes, une sublime maison des Têtes, une magnifique église baroque (la Collégiale), la chapelle des pénitents,le couvent des récollets, ou tout simplement de jolies façades de couleurs très vives ou de tranquilles placettes. Après ce bol d'air frais, vous aurez assez faim pour commander "Menu Vauban". Rythmée par le cadran solaire, la vie de Briançon fit toujours la vie belle à la bonne chaire. En 1993, l'Office du Tourisme a eu une idée audacieuse: réhabiliter le patrimoine culinaire briançonnais dans le cadre du passé historique de la ville. De ce pari, après plusieurs recherches sont nés les Menus Vauban, menus locaux et anciens (du XVIIème siècle) proposés par des chefs des restaurants de la cité Vauban. Il a fallu évidemment adapter les menus aux ingrédients actuels et les remettre au goût du jour. En fait, à l'époque de Vauban les repas utilisaient souvent des gibiers (lièvres, chamois) et l'on n'hésitait pas à cueillir des orties pour la fameuse soupe. Ce qui est génial dans cette histoire, c'est qu'on peut aller, il parait, chez les 5 restaurateurs qui célèbrent Vauban, on ne mangera jamais la même chose. Et toujours dans les gammes de prix assez raisonnables (21-30 Euro). Sur cette note, je vous dis: à la prochaine, et je vous souhaite passer un bon week-end.