mercredi 5 novembre 2008

Ca va nettement mieux!!!

Oui, ça va nettement mieux! Mais non, je ne parle pas de moi-même. Je n'ai pas à me plaindre. Si j'ai abandonné un peu (un peu beaucoup) mon blog, ce n'est pas à cause des problèmes, pas du tout. Tout simplement, je suis redevenue une femme active, comme la plupart de vous: un travail à temps complet et même un peu plus, donc, moins de voyages, moins de sorties et, moins de choses intéressantes à partager avec vous. Et bien, j'ai décidé de marquer mon grand retour en vous parlant du spectacle de Charlotte de Turckheim "Ça va nettement mieux!" qu'elle a donné le 4 novembre chez nous à Aoste au théâtre "Giacosa". Une soirée bien remplie de blagues salées et pas trop, de la rigolade, de la gesticulation et de l'imitation à se tordre du rire. Évidemment, des goûts et des couleurs ne se discutent pas. Il y a des gens qui n'ont pas aimé, et d'autres qui ont adoré. Mais je suis sûre que chacun connaît une personne dans son entourage qui ressemble aux gens qui ont défilé sur scène ou s'est reconnu dans un de ses personnages ou dans une de ses histoires, surtout nous, les femmes... On papote entre copines, Clarisse, Babette, Annabelle, on parle des hommes, de l'amour, du désir, du plaisir, des enfants, de l'âge, des kilos superflus, des régimes bidon. On se soutient, on donne des conseils basés sur son propre vécu avec une bonne dose d'ironie et d'humour. Assez réalistes sont les réflexions sur tous ces sujets. Je vais être honnête avec vous, et je vais vous dire que je m'attendais quand-même au répertoire un peu plus raffiné de sa part, au vocabulaire plus recherché et à un effort vestimentaire plus considérable. J'ai entendu certaines personnes la qualifier cette fois-ci de "Bigard au féminin". C'est vrai, il y avait quelques blagues au-dessous de la ceinture et pas trop intellectuelles. Mais bon, soyons indulgents: il en faut pour tout le monde. Donc, quand un ado qui "pue des pieds comme un troupeau de singes" parle à sa soeur en lui demandant ce que c'est "Deux trous dans un trou?" et répond lui même "C'est ton nez dans mon c.." à vous de juger le degré d'aristocratie. On a entendu quelques blagues empruntées chez les uns et chez les autres, par exemple, quand son prof de gym Zoran parle avec son accent bulgare à une prénommée Cindy et lui dit que si elle ne s'implique pas plus on va l'appeler "cent dix kilos", on a l'impression de l'avoir déjà entendu chez Dubosc. On ne peut pas soumettre tout à la critique, car Charlotte de Turckheim malgré ses poignets d'amour reste charmante et pétillante, drôle et décontractée, très dynamique. C'est bien, une aristocrate qui ne se prend pas au sérieux. Je pense que son one-woman show a décomplexé beaucoup de personne. On a fait une thérapie de groupe chez un psy... Il y en avait du monde dans sa salle d'attente!!! Charlotte était parmi nous... Et la cerise sur le gâteau c'est son premier et unique changement du costume, quand elle a apparue en vraie Alsacienne. Le spectacle s'est terminé en chants et danses alsaciens. En conclusion, je n'irais pas voir son spectacle une deuxième fois, mais il faut reconnaître que nous avons passé une soirée très agréable et la salle a été pleine.


Je m'excuse pour la qualité des photos, il était strictement interdit de prendre des photos, donc ce sont les photos volées.

dimanche 10 août 2008

SURIMI FARCI.

Je sais que la plupart de mes amis Français apprécient beaucoup en cette saison d'été un bon petit apéro glacé. Donc, aujourd'hui, je vous propose une petite recette sympa et rapide pour changer vos amuses-bouches. Pour cela il vous faudra: des surimi, une boite de fromage à l'ail et aux herbes, du "tabasco", du persil.
Préparation:
1. Déroulez vos surimi pour obtenir une petite feuille rectangulaire.
2. Ajoutez quelques gouttes de "Tabasco" dans votre fromage aux herbes et mélangez bien pour obtenir une masse homogène.
3. Etalez une couche de cette préparation sur votre feuille de surimi puis roulez de nouveau pour lui donner sa forme originale.
4. Coupez en 3 chaque surimi, et mettez au frais. Avant de servir, mettez un peu de persil ciselé pardessus et bon appétit.
Je fais également des petites tartines aux courgettes.

mercredi 30 juillet 2008

PIROJKI DE PATATE

Et bien, la blogosphère me manque trop, c'est pourquoi, malgré mon occupation et mon emploi de temps chargé, j'ai décidé quand-meme de partager avec vous une de mes recettes bielorusses. Si vous vous souvenez, je vous ai déjà dit qu'en Bielorussie existent 100 modes différentes de préparer la pomme-de-terre. Ce plat est peu couteux, mais très savoureux, que vous pouvez servir en entrée ou comme garniture avec de la viande. Le choix est à vous. J'espère entendre de vos nouvelles. Pour le préparer il vous faudra des ingrédients suivants:
1. Pommes-de-terre cuites
2. Deux oeufs
3. Deux cuillères à soupe de farine
4. Une boite de choucroute
5. L'huile d'olive, sel, poivre
PREPARATION:
1. Faites cuire vos pommes-de-terre, ensuite épluchez-les.
2. Pendant ce temps, égoutez votre choucroute et faites-la cuire dans une poele sur l'huile d'olive jusqu'à ce qu'elle soit dorée. Laissez refroidir.
3. Ecrasez vos patates.
4. Salez, poivrez, ajoutez deux oeufs et mélangez bien.
5. Ajoutez de la farine et mélangez encore une fois pour obtenir une pate homogène.
6. Passons à la fabrication de nos "Pirojki". Prenez une bonne cuillère à soupe de pate, aplatissez-la, mettez dedans un peu de choucroute cuite et refermez delicatement en donnant une forme ovale à votre oeuvre. Passez le "pirojok" (au singulier) à la farine. Continuez jusqu'à la fin des ingrédients.
7. Faites cuire les "Pirojki" sur l'huile d'olive de deux cotés. Je les fais dorer aussi sur deux autres cotés. Servez chauds. Bon appétit!
Astuces: Pour ceux qui aiment des plats plus relevés, vous pouvez rajouter un oignon coupé finement et de l'ail quand vous faites cuire votre choucroute.
Vous pouvez également préparer vos pirojki la veille et les rechauffer dans un four en ajoutant un peu de beurre.

samedi 7 juin 2008

FERMETURE POUR LA PERIODE D'ETE.

dimanche 18 mai 2008

Aimez-vous les tournesols ?


Et oui, aujourd'hui je vous propose de gouter à mon tournesol . Vous savez déjà que je suis une adepte des salades-gateaux. Alors, si vous voulez épater vos invités par qch d'inhabituelle, faites cette petite salade. Pour le préparer il vous faudra des ingrédients suivants: 350-400 gr de blanc du poulet,une boite de champignons, 100 gr de cèpes secs, 2 oignons, 6 oeufs durs, 150-200 gr de gruyère, 3 jaunes d'oeuf, des olives noires dénoyautées, des chips "Pringels". Préparation: La veille faites tremper vos cèpes dans l'eau. Faites-les cuire pendant 30 min. Faites cuir à la vapeur votre blanc de poulet. Pendant ce temps faites revenir séparément à l'huile d'olive vos oignons coupés finement et vos champignons égoutés et coupés en fines lamelles. Réservez. Effilochez les blancs du poulet (cette fois-ci j'ai essayé de les couper en morceaux, c'est moins bon). Dès que les cèpes sont prets, coupez-les finement et faites revenir dans une poele ave de l'huile d'olive. Rapez le fromage. Rapes vos oeufs durs. Coupez vos olives en 4 sur la longueur . Maintenant on dresse notre assiette en mettant couche par couche dans l'ordre suivant sans oublier de mettre de la mayonnaise entre les couches: du poulet,des oignons,des champignons, des oeufs, des oignons,du poulet, des cèpes, des oeufs. A la fin vous mettez une couche du fromage, après les jaunes d'oeuf écrasés avec une fourchette(il ne faut pas mettre de la mayonnaise dessus). Décorez le surface avec les olives coupées et mettez dans le frigo pour 12 heures. Avant de servir, décorez la salade avec les chips en donnant l'impression des pétales du tournesol. ET BON APPETIT!

lundi 5 mai 2008

Parfum d'exotisme/Sushi surprises.

Aujourd'hui, j'ai décidé de partager avec vous une petite recette très facile à faire, mais qui donne beaucoup de fraicheur et d'exotisme en meme temps. Vous avez bien compris, aujourd'hui on fait des Sushi!
Pour 18-20 sushi il vous seront nécessaires les ingrédients suivants:
250g de riz pour sushi (ou du riz à petits grains ronds fera aussi l'affaire);
4 c. à s. de vinaigre de riz(ou de vin blanc);
4 c. à c. de sucre;
mais vous pouvez augmenter la quantité du vinaigre et du sucre à votre propre gout,
200g de saumon fumé finement émincé;
4-5 cébettes finement émincées;
des graines de sésame grillées;

gros sel.
PREPARATION:
1. Mélangez le riz avec 40cl d'eau froide. Portez à ébullition. Salez. Couvrez et laissez cuire 15 min sur feu doux. Otez du feu. Laissez reposer 5 min.
2. Mettez le riz dans un plat creux. Arrosez-le du vinaigre et saupoudrez-le du sucre. Mélangez bien. Etalez dans un plat. Couvrez d'un linge et laissez refroidir.
3. Mélangez le saumon et les cébettes. Entre les mains humides, prélevez une petite poignée de riz. Creusez un trou au centre avec le pouce. Déposez-y un peu du mélange au saumon. Roulez en boule pour enfermer la garniture. Répétez cette opération jusqu'à épuisement des ingrédients, pour former 18-20 sushi.

4. Roulez délicatement les sushi dans les graines de sésame. Disposez-les sur un plat et servez avec de la sauce soja aux cébettes.

UN CONSEIL:
C'est encore meilleur si vous les mangez avec des baguettes.
Vous verrez, cachés au coeur du riz, saumon fumé et cébettes rivalisent de saveur.









lundi 7 avril 2008

Gressoney-Saint-Jean.

Le 31 mars en Italie s'est terminé la semaine de la culture.Nous en avons profité pour visiter un endroit que l'on ne connaissait pas: Gressonnay-St-Jean. C'est à la présence de Marguerite de Savoie, épouse de Humbert Ier et Reine d'Italie, qu'est du le développement touristique de ce village. Venue pour la première fois sur invitation du baron Luigi Beck-Peccoz et hébergée dans sa villa en 1889, la souveraine est tombé amoureuse de cet endroit et a décidé d'y construire un château.La villa de Luigi Beck-Peccoz fit construite en 1883, et c'est là qu'allait séjourner Marguerite de Savoie de 1889 à 1904 chaque année revenant à Gressoney pendant les mois d'été, en attendant que son propre chateau soit fini. (Actuellement, cette villa s'appelle "Villa Margherita" en sa mémoire et, acquise en 1968 par la Commune de Gressoney-Saint-Jean, devint le siège de la Municipalité, des bureaux de la Poste et de l'Agence pour la promotion touristique.)La Villa Margherita, frappe surtout pour le grand nombre de flèches, frontons, balustrades et puissants balcons en granit gris.Les deux portails principaux sont construits en bois de rouvre massif et il présentent des grilles artistiquement forgées. Près de la villa il y a une coupole en pierre qui autrefois servait de glacière.Les excursions en montagne et les promenades étaient pour la Reine un véritable délassement après le rigide protocole de la Cour. Mémorable son ascension à la Pointe Gnifetti au mois d'août 1893, au cours de laquelle la comité royale passa la nuit à la cabane-observatoire qui avait été construite en 1892 en honneur de la souveraine. En 1894, l'ami de la Reine le baron Luigi Beck- Peccoz est mort dans ses bras, emporté par un infarctus sur le glacier de Grenz, pendant la traversée de Gressoney à Zermatt. A partir de ce moment la Reine ne voulut plus escalader les sommets du Mont-Rose et elle se limita à faire des promenades dans les alentours de Gressoney, où elle fut chaleureusement accueillie par la population locale. Pendant ses séjour à Gressoney, jusqu'en 1925, la Reine aimait à revêtir le costume populaire local, qui évolua, sur son exemple, vers la forme actuelle.Grâce à d’anciens témoignages et à des photos, on a appris quautrefois le costume féminin était le vêtement de tous les jours, que les femmes portaient donc même pour travailler. Le costume pour les jours de fête était confectionné avec de l’étoffe précieuse, dont la couleur était noire ou violette foncée. L’ancien costume était plus court et moins riche que celui de nos jours et les femmes portaient aussi un chapeau de feutre épais aux bords très larges. À ce chapeau beaucoup d’entre elles préféraient cependant un foulard noué derrière la nuque. Au cours des années les habitants de Gressoney choisirent de plus en plus un habillement commun à tout le monde. C’est ainsi que le costume avec sa coiffe en filigrane d’or, enrichie par des pierres précieuses, devint le plus beau vêtement réseraux occasions spéciales. Le costume de drap rouge écarlate avec les ornements en or est le vêtement que les femmes portent pendant les fêtes solennelles et les jours particulièrement importants. En outre, il y a un costume violet qu’on appelle "le costume de deuil". Ses ornements sont en argent, au lieu d’être en or. Mais revenons à nos moutons... La première pierre du château fut solennellement posé le 24 aout 1899. Assassiné à Monza une année plus tard, le Roi Humbert Ier n'eut pas le temps pour voir la fin des travaux qui ne se termirent qu'en 1904. Pour la demeure royale de Gressoney, l'architecte Emilio Stramucci, à qui sont dues aussi lescorations néo-baroques du Palais Royale de Turin et Quirinale à Rome, projeta un chateau en style médiéval, décrit dans les guides de l'époque comme en "style lombard du Xme siècle, fort en usage dans le Midi de la France et en Savoie, berceau des souverains régnants". Enfoui dans la verdure du parc qui l'entoure, le timent évoque un manoir fourni de tours qu'égaient de nombreuses fenetres et une véranda à demi circulaire qui englobe la vue de toute la vallée. Malheureusement, en ce moment le château est en restauration, et on ne peut pas le voir convenablement de tous les cotés. Nous avons fait ce qu'on a pu. Par contre, je ne peux pas vous montrer l'inrieur du château qui est très bien conservé et magnifique. Il est interdit en Italie de prendre des photos à l'intérieur des cteaux et certains musées. Tout compte fait, je préfère cela, à la réglementation de Versaille ( où il est permis prendre des photos mais sans flash). Je peux vous dire seulement que toute la coration est en hommage à la Muse inspiratrice, évoquée un peu partout par la fleur éponyme et par les initiales. Et je suis sure que si un jour vous vous y rendez, vous apprécierez les plafonds à caissons, les boiseries, l'escalier et l'ameublement d'inspiration médiévale. A part le château, à quelques mètres de la "Villa Margherita" se trouve un autre bijou apparu à Gressoney grâce à la volonté du baron Luigi Beck-Peccoz (descendant de l'homonyme noble famille "walser"), le Musée Régional de la faune Alpine. Dès l'entrée vous etes scotché par la beauté des plafonds et la richesse des pièces de collection.Son grand-père, Johann Christophe Beck (1749-1818), appartenant à une lignée des chasseurs passionnés, avait été frappé par la variété des cornes qu'il avait pu observer lors de ses voyages au-delà des Alpes, d'abord pour ses affaires et ensuite en tant que responsable d'un secteur d'approvisionnement de l'armée de Napoléon. Ainsi à chaque occasion, il se procurait des cornes qui, selon lui, présentaient quelques caractéristiques particulières, subissant inconsciemment la tendance illuministe du temps de regrouper et de cataloguer les anomalies de la nature. C'est à lui que l'on doit l'origine des premières et des plus anciennes pièces de la collection. Ensuite, son fils Josephe Anton (1808-1878) avait magnifiquement complé la collection, stimulé en partie par la mode des grandes familles bavaroises qui ornaient leurs palais de cornes extraordinaires, mode qui se transforma en compétition et dont il fut le vainqueur; c'est pour cette raison que lorsque le roi Louis Ier de Bavière lui attribua son titre de noblesse, celui-ci consentit à ce qu'un cerf fut représenté sur le blason de famille(comme celui-ci, au plafond d'une des salles du musée), substitué par la suite par un bouquetin sous Charles Albert au moment de la reconnaissance du titre dans le royaume du Piémont. Dans son testament daté du 11 février 1882, le fils, Luigi Beck-Peccoz écrivait ceci: "Je veux que la collection de trophées qui se trouve à Ausburg et que j'ai hérité de mon père soit transportée à Gressoney et installée dans un édifice spécialement construit à cet effet. La collection devra être complétée et augmentée autant que possible. Pour l'exécution de ma disposition je destine un capital de 40.000 marks allemands". Ses frères, les exécuteurs testamentaires, firent construire au début du XXème siècle le voulu musée. A l'intérieur du bâtiment, dans des salles décorées par des fresques de style allemand, son neveu Egon Beck-Peccoz, réunit et exposa cette riche et rare collection. Elle était composée des trophées de chasse, d'armes anciennes ainsi que d'autres précieux souvenirs de famille: portraits, tableaux,objets de décoration, meubles, livres et publications sur la faune et la flore alpine. La collection fut inaugurée le 2 août 1913 à la présence de la Reine Marguerite de Savoie qui signa la première le livre des visiteurs. La collection d'environ 2000pièces (cornes et bois montés sur des écus) est constituée de chamois, bouquetins, chevreuils et d'autres trophées de la faune indigène et exotique. La qualité des trophées et les exemples curieux de malformations de différentes nature donnent à la collection une importance historique et scientifique significative. Le rez-de-chaussée est composé de 4 salles dédiées à la systématiques, à l'anatomie, à la morphologie et à la biologie des vertébrés de montagne. Au premier étage du musée se trouve une armurerie petite mais digne d'intérêt. Une collection de 90 pièces comprenant des armes longues, courtes, à feu et militaires est exposée dans de belles vitrines d'époque. Les fusils de chasse se chargeant par la bouche et par la culasse sont particulièrement intéressants. Dans la plupart des cas il s'agit d'armes combinées à balles, à plomb, drilling, billing et superposés. Les fusils de chasse exposés sont dotés de mécanisme sophistiqués, leur canon est en fin damas et le bois de crosse est en racine de noyer. Des scènes de véneries sont finement gravées sur les bascules et les plates. Ces fusils, ainsi que d'autres objets en parfait état, sont des pièces uniques dont les Barons Beck-Peccoz se sont servis durant leurs chasses du début du XIXème siècle au début du XXème siècle.